Depuis le grenier, l'on pouvait accéder à un espace situé au-dessus des deux chambres de la maison. On y plaçait du foin afin d'isoler les chambres.

Dans les chambres, la lutte pour gagner de la chaleur et surtout éviter de la perdre est l'un des grands objectifs dont témoignent les objets et même l'organisation des pièces : plafonds bas, lit collé au conduit de la cheminée. Pour réchauffer le lit avant de s'y glisser, on disposait de divers objets comme les briques, la bouillotte, la bassinoire ou le moine.

La chambre présente aussi un berceau et un bon nombre d'objets de toilette usuels, notamment un broc d'eau pour la toilette matinale, un nécessaire de rasage ou un pot de chambre. La décoration de la chambre se résume à des crucifix et des images pieuses; la Lorraine du sud était alors quasi uniformément catholique.

Une seule chambre est reconstituée; l'autre expose un grand nombre d'objets usuels.

La plupart sont liés au textile. Trois mannequins féminins présentent quelques tenues "du dimanche" et certaines vitrines exposent des habits de communion, qui constituait l'un des grands moments de la vie des jeunes; il s'agissait, au-delà de la dimension religieuse, d'un passage symbolique de l'enfance à l'état de jeune adulte.

La plupart des objets évoquent le travail du textile. En effet, en complément au revenu familial, un certain nombre de femmes réalisaient des travaux de broderie, ganterie ou de couture à domicile pour les industriels des environs.

Dans les vitrines, un certain nombre de journaux du début du XXe s. donne un aperçu de la diffusion de la presse dans les campagnes. L'essentiel est constitué de journaux d'actualité illustrée et de magazines de mode.